Réduction du lit mineur par le génie végétal

Anonyme (non vérifié)

lun 04/02/2008 - 13:53

Bonjour,

Je suis technicien sur la rivière Authion, une rivière de plaine, dans le Maine et Loire et j'aimerais mettre en place une réduction du lit mineur sur cette rivière recalibrée et curée dans les années 80. Le site est linéaire avec des attérissement de 1 à 2 m de chaque coté.
Le premier problème c'est que je dois évité à tout prix un dossier d'autorisation ce qui ne me laisse que le génie végétal.
Alors j'ai pensé mettre en place des hélophytes qui ferraient office de peignes et accelèreraient la sédimentation en bord de rive, mais là intervient un autre problème, la rivière est plus haute en période estivale qu'en période hivernale à cause d'une réalimentation de celle ci par des station de pompages et des barrages.
Est-ce que vous auriez des conseils pour réaliser cet aménagement qui est loin d'être aisé à mettre en place.
Merci par avance pour vos conseils.
Ralph

Ben (non vérifié)

mar 05/02/2008 - 10:24

Salut à toi pauvre chargé de rivière ultra-impactée,

- Dans le genre "lits emboités" ou plutôt banquettes réduisant le lit mineur, tu peux trouver pas mal d'exemple et entre autre contacter le Syndicat Mixte Veyle Vivante (Emmanuel renou, technicien). Le souci c'est que le but étant de modifier le profil en travers de ton lit surcalibré, il y a de grande chance que ta DDAF te mette en autorisation... A moins qu'ils soient sensibles à l'argument "c'est de la restauration après impacts (travaux hydrauliques) et donc par définition ce n'est pas un iota à impact négatif tel que cité dans lema"

- Sinon il est effectivement très intéressant de favoriser les dépots existants vus qu'il scorrespondent à un réajustement naturel (peux être insuffisant) du lit. De plus, la vision de banc de "vase" risque de réveiller "les pulsions curatrices" des locaux. Si tu y rajoutte la plus value écologique, voici bien des raisons de végétaliser ces bancs alluviaux. Il faut dans ce cas avoir l'ensoileillement suffisant (c'est pas un souci sur l'Authion je crois...) et sélectionner des végétaux adaptés : à toi de les traquer sur les bans existants.

- Tes surfaces en jeu doivenet êtres importantes.... Si c'est le cas essaye peux être plusieurs méthodes (semis, plantation, bois mort, espèces...) en guise de test sur un ou deux ans...

Donnes nous des nouvelles.

Bon courage.

Elisabeth GALLIEN (non vérifié)

jeu 14/02/2008 - 23:17

Un point me pose réflexion : pourquoi éviter à tout prix l'autorisation ?... Au risque de me faire huer, et certes d'augmenter un peu le budget du projet par des éléments d'études, cela peut éviter de jouer aux apprentis sorcier, raison pour laquelle la loi a sans doute été (allez, au moins un peu ?) nécessaire....
Il va sans dire que ma philosophie est plus adaptée à une administration constructive et consciente des réalités terrains, donc hélas peut-être à une administration révolue...
Ceci étant dit, peut-être je me trompe au départ sur les motivations de cette technique d'évitement...et alors désolée pour le procès d'intention...Il m'aura néanmoins permis d'évoquer la question

ralph (non vérifié)

mer 20/02/2008 - 11:12

Salutations,

Tout d'abord je me doit de vous remercier pour vos conseils et commentaires surtout à ben qui à l'air de connaître un petit peu l'Authion, et oui c''est moche.
Quant au fait de vouloir éviter l'autorisation, c'est par manque de temps et non par rejet de l'administration actuelle, bien qu'à mon sens elle ralentit généralement les projets en multipliant les études (qui coutent cher et prennent du temps!!).
Je compte bien faire faire une étude mais celle ci concernera le projet en lui même et non tout le blabla administratif. Car le réel problème est le temps dans cette histoire, on m'a demander de mettre en place des mesures au mois de janvier, pour déposer le dossier début de mars, alors je la case où mon étude d'impact??
Ce n'est juste que mon avis sur la question,
Salutations