Renouée et désherbant thermique

Bonjour,

pas de retour d'expérience en direct de mon BV mais je pense que tu peux contacter Lucien MAMAN (à prononcer à l'anglaise !) à l'équipe du plan Loire au siège de l'Agence de l'Eau Loire Bretagne à Orléans. Il dirige un groupe de travail sur les esp exotiques envahissantes et pourra surement t'orienter vers les bonnes personnes pour récupérer les infos sur ce type d'expérience.

A+
Vincent

Les renouées du Japon sont des vivaces, et les rhizomes descendent profondément dans le sol, où ils peuvent survivre une dizaine d'années.

Conclusion : même efficacité que les fauches

Cordialement

Pour compléter la réponse de Mireille Boyer, je pense qu'il devient urgent de réaliser que "nous" (en tant que citoyen-contribuable...) perdons du temps et de l'argent à traiter la renouée dans sa partie aérienne, sans se soucier de la partie souterraine. Il apparait que le traitement de la partie aérienne donne un message à la renouée du type "tient, y'a une bébéte qui me mange, je vais me mettre en veilleuse", de faire donc le minimum de feuillage, les Hommes pensent donc :"chouette, elle dépérit, on va l'avoir". Et dès que l'on relâche la pression, notre renouée chérie, qui a bien pris la peine durant toutes ces années de faire des réserves souterraines, repart en puissance.
Il faudrait traiter les rhizomes, ca couterait cher, ca demanderait un chantier de terrassement et de criblage important, mais des sites pilote seraient réellement les bienvenus.
Qui connait des exemples ?
Questions subsidiaire : pourquoi pas une journée ARRA sur la renouée, vu le nombre d'échanges à ce sujet dans ce forum ?

Merci pour vos contributions. J'ai la chance de travailler sur un secteur pas trop infecté et j'envisage le desherbage thermique pas pour tenter de l'éradiquer mais pour continuer à la réduire sans utiliser de phyto. Ce mode de traitement me permet d'accéder directement aux repousses sans nuire à la végétation voisine et concurrente. pour l'instant cela me semble le plus raisonnable écologiquement et économiquement (sur mon BV). En tout cas je suis toujours preneurs d'infos et de retours d'expérience.
Merci
Cédric

Salut,

Essaie de contacter Eric GENTIL du CPIE du Pilat à Marlhes dans le 42 qui est coordinnateur de la lutte contre les invasives au niveau de département avec thèse en cours sur le problème renouée.

Bonjour,

Pour faire suite au message de Flamina, le SIAAM dans le 77 a fait des travaux de décaissement/tamisage/ré-ensementcement sur plusieurs sites colonisés par la Renouée du japon en 2008.
Etant parti du Syndicat, je ne connais pas les résultats à n+1 mais le technicien de rivière pourra surement apporter des éléments de réponse et un retour d'expérience pour ceux qui le souhaite. siaam.riviere@orange.fr ou 01.60.28.58.93

Cécile

Je m'étais engagée à faire ne synthèse du forum sur cette question mais je traîne... La lutte contre la renouée est un éternel recommencement d'expériences à droite ou à gauche... faute de solution radicale, une liste de ce qui ne marche pas ferait déjà gagner du temps.
Je suis preneuse si vous avez déjà fait des synthèses pour compiler avec ce que j'ai déjà fait avec les messages précédents (et les plus récents à compiler)... j'y arriverai peut-être cet été

Salut,

On m'a également cité l'exemple du SIAAM. Et apparemment, ça a couté une fortune. Mais il faut ce qu'il faut...

Bonjour,

Pour info, la FRAPNA 74 vient de sortir un guide sur les renouées géantes, synthétisant notamment les différents protocoles de lutte développés aujourd'hui, dont certaines méthodes utilisées outre-atlantique.
Le site pour accéder au guide ainsi qu'autres autres outils mis en place : http://ressources.renouees.free.fr/

Stéphanie

Après avoir lu rapidement ce guide (bien intéressant), je m'étonne qu'il n'y ait pas plus de préconisation pour l'utilisation de traitements chimiques outre la phrase "Ce produit est donc à éviter à proximité
des milieux aquatiques et plus largement des ressources en eau." de la page 13 du guide.

Il me semble indispensable de rappeler que selon la concentration à l'usage ou selon le produit, il faut traiter au minimum à 5 mètres de tout point d'eau (puits, cours d'eau, mare, etc) et pour d'autres produits ou concentration supérieure il faut traiter à 15, 20, 50 mètres etc de tout point d'eau

Cette règlementation concerne aussi bien les agriculteurs (céréaliers ou éleveurs) que les espaces verts des communes, ou les services voiries des départements, que les particuliers et même les agents d'entretien des cours d'eau qui s'occupent de la renouée.

Il pourrait être rajouté au guide une fiche sur "savoir lire les étiquettes des produits phyto" (les FREDON ont déjà fait ce genre de fiche)

Benoît