Quantifier les impacts des rejets d'assainissement sur les cours d'eau

Anonyme (non vérifié)

mer 28/02/2007 - 14:56

Bonjour,
Je recherche des retours d’expériences sur la mise en place d’un suivi qualité des cours d’eau ayant pour objectif d’évaluer l’impact des rejets d’un système d’assainissement.
Voici qq éléments de contexte : la communauté urbaine de Lyon a entrepris la révision de son schéma directeur d’assainissement (outil de planification sur le long terme) et souhaite mettre en place un suivi des cours d’eau permettant de quantifier l’impact des différents rejets (DO, EP et STEP). Pour l’instant, la modélisation de l’ensemble de notre réseau nous permet de quantifier les rejets au milieu naturel mais nous n’avons aucune idée de l’impact de ceux-ci. L’idée serait aussi d’avoir (à long terme) une modélisation couplée réseaux-ruisseaux pour avoir une prévision de l’impact des rejets (et notamment un outil permettant de placer au mieux les DO), effectivement ce dernier point un peu utopique…
Si vous avez déjà réfléchi à ce genre d problématique, je suis preneur !
Autre chose, est-ce que certains d’entre vous ont déjà utilisé la méthode des traits fonctionnels - potentiel écologique (dvée par M. lafont du Cemagref Lyon) ?
merci

Alice PROST (non vérifié)

mer 28/02/2007 - 16:43

[quote]Bonjour,
Je recherche des retours d’expériences sur la mise en place d’un suivi qualité des cours d’eau ayant pour objectif d’évaluer l’impact des rejets d’un système d’assainissement.
Voici qq éléments de contexte : la communauté urbaine de Lyon a entrepris la révision de son schéma directeur d’assainissement (outil de planification sur le long terme) et souhaite mettre en place un suivi des cours d’eau permettant de quantifier l’impact des différents rejets (DO, EP et STEP). Pour l’instant, la modélisation de l’ensemble de notre réseau nous permet de quantifier les rejets au milieu naturel mais nous n’avons aucune idée de l’impact de ceux-ci. L’idée serait aussi d’avoir (à long terme) une modélisation couplée réseaux-ruisseaux pour avoir une prévision de l’impact des rejets (et notamment un outil permettant de placer au mieux les DO), effectivement ce dernier point un peu utopique…
Si vous avez déjà réfléchi à ce genre d problématique, je suis preneur !
Autre chose, est-ce que certains d’entre vous ont déjà utilisé la méthode des traits fonctionnels - potentiel écologique (dvée par M. lafont du Cemagref Lyon) ?
merci[/quote]Bonjour,

Nous n'avons pas mis en place de tel suivi et à une échelle si petite mais il est courant de quantifier l'impact des STEP sur les milieux naturels par des mesures de qualité de l'eau en amont et en aval du rejet de la station (recherche nitrate, azote, phosphate entre autre) Biensûr dans le cas de Lyon ça démultiplirait les analyses et serait peut être pas suffisament pertinent pour les DO. Il existe par ailleurs des méthodes qui permettent de quantifier l'impact des rejets en fonction de la capacité de dilution du milieu récépteur et la nature des rejets (utilisé notamment par les services de la police de l'eau pour les calculs de niveaux de rejets des ouvrages).
Si j'ai pu vous aider...
Cordialement,
Alice ¨PROST

GALLIEN Elisabeth (non vérifié)

lun 05/03/2007 - 13:15

Le bassin de la Bourbre se pose les mêmes questions...
Nous avons tenté (2003-2005) une modélisation rejet-état du milieu (Etude technico-économique de la faisabiltié de reconquête du bon état physico-chimique, via différents scénarios d'assainissement). Nous nous sommes heurtés à pleins de problèmes méthodologiques... qui peut-être me rendront perspicace sur certaines utopies ??
La difficulté est d'optimiser un réseau de suivi car peut-on imaginer tout mesurer et très fréquemment ? Mais quand on voit la variabilité de ce qui se passe sur des points mesures 1/mois dans le cadre du RNB, qu'est-ce qu'on peut conclure quand on a qq mesures par an ?
Je crois qu'il faut s'orienter plutôit vers des mesures milieux intégratrices et les entendre comme des suivis long terme. Ensuite améliorer la connaissance des rejets "en données corrigées des variations saisonnières par ce que j'ai le sentiment que c'est plus facile.
Mais à ce jour je ne crois pas à la possibilité de corréler mesures rejets et mesures milieu... Sauf à disposer d'une confirguration très simplifiée du réseau si tant est que nous pouvons qualifier nos rivières de réseau.. tant de paramètres entrent en cause dont l'oxygénation du milieu, la pluvio, la température...

Je serai très pour un temps d'échange sur ce sujet et suis prête à monter une 1/2 journée "pêche au cas pratique" ... localement on s'interroge sur ce que le SAGE pourrait préconiser en terme d'amélioration de l'autosurveillance milieu en lien avec les rejets ICPE.

raphael ANDRE (non vérifié)

mer 28/03/2007 - 10:13

Bonjour,
désolé de ne pas avoir poursuivi l'échange, mais ma formation initiale, les procédures administratives internes et d'autre projets plus urgent font que j'ai mis de coté cette recherche pour l'instant. Je pense qu'au deuxième semestre j'aurais plus de temps pour cette problématqiue.
merci pour vos réponses!