Bonjour,
trois communes viticoles de mon BV ont des projets de mise en place de STEP (actuellement rien au bout du tuyau) qui prendraient en compte les eaux usées classiques (pas plus de 100hab dans chacune des communes) plus les effluents viticoles (largement + de 50% des apports de flux de pollution annuels dans tous les cas).
Le BET retenu a présenté une fourchette large (rapport 1 à 100) de flux de DBO5 pour 1hl de vin, ce qui joue évidemment sur le dimensionnement de la station et donc son cout final. Une telle fourchette est énorme, et cela m'a semblé léger alors qu'il y a surement qq retours d'expérience en France sur ce point précis (on trouve rapidement qq chiffres plus précis et moins larges en cherchant sur Google, quid de leur qualité ?).
Les bases finalement retenues en réunion où était présent le SATESE mais pas encore la DDT ont été:
1litre de vin --> 4g de DBO5, donc 400g DBO/hl produit.
1 litre d'eau utilisé pour produire à 1l de vin (facteur très dépendant du type d'activité viticole: avec ou sans machine à vendanger à nettoyer etc.).
De nouveaux chiffrages des EH vont donc être faits sur ces bases pour le dimensionnement de Filtres Plantés de Roseaux.
Auriez-vous des exemples concrets et avec chiffres précis de calcul de dimensionnement sur des cas de STEP qui prennent des effluents viticoles chargés pdt 2-3 mois de l'année, puis très calmes le reste de l'année (le calcul des bâchées va être sympathique !!)
Merci d'avance
Vincent
Bonjour,
je vous suggère de vous rapprocher du SIVU d'assainissement de la vallée du Veyron à Poncin (01) qui a créé une STEP mixte (domestique + industriel + viticole) en 2007 ou 2008.
Le ratio utilisé était 200 g DBO5/hl. Il avait été choisi en concertation après mesures de pollution sur le réseau et retour d'expérience Chambre Agri.
Divers paramètres tels que durée des vendanges (3 semaines environ à Poncin), durée de la période de pointe (8 jours à Poncin), du réseau unitaire ou non en amont, de l'engagement des viticulteurs à se raccorder... ont une incidence forte sur le dimensionnement et le choix de la filière en particulier de sa capacité à absorber des variations de charges hydrauliques et polluantes tout en assurant le niveau de rejet. Le FPR n'acceptera des variations de charges que dans une certaine mesure.
Aussi, disposer de données de terrain et de contexte, serait un préalable aux choix d'assainissement : STEP mixte ou pas, connaissance des effluents, choix de la filière...
Bonnes réflexions,
Cdlt,
C. LECURET