Plantation de ripisylve et PPR

Anonyme (non vérifié)

mar 17/06/2008 - 16:36

Bonjour,
Notre syndicat dans la mise en oeuvre de son Plan de gestion propose et met en place des plantations en bord de berge pour recréer une ripisylve fonctionnelle (si possible en bosquet). Cependant le nouveau PPR qui va passer à l'enquête publique stipule dans son règlement que les plantations de boisement devront êtres à plus de 6 m de la berge et que dans le cas deplantation d'alignement d'arbuste ou de haies les plantations devront être à plus de 4 m. Dans mon cas je pense que si l'on plante en bosquet on ne rentre pas dans ce cas mais j'ai des doutes. Si mes doutes se confirmes je ne vois plus d'intérêt de faire des plantations aussi loin. POuvez vous me dire si des personnes on rencontré ce problème et comment elles ont fait pour continuer un programme de plantations.
Merci d'avance

Mireille Boyer (non vérifié)

mer 18/06/2008 - 07:51

Je suppose que le PPR fait référence aux plantations type peupliers, résineux, etc.. et non à la reconstitution de boisements alluviaux naturels. Sinon, c'est à en perdre son latin !

Francois-xavie… (non vérifié)

mer 18/06/2008 - 09:27

Hélas non, il est bien spécifié que les deux types de boisement, celui à vocation forestière retrait à 6m (ok pour nous) et les plantations dite d'alignements avec retrait à 4m(buissonants et arbustifs type haie) auquelle pourrait être identifié la nouvelle ripisylve plantée (si elle est continu).
Vous vous doutez bien que pour un Syndicat chargé d'aménager le cours d'eau d'un point de vue lutte contre les inondations et de restauration écologique on n'aurat pas d'autre choix que de suivre les règles de l'Etat. Donc comment vat on restaurer notre ripisylve?

Cécile (non vérifié)

mer 18/06/2008 - 10:05

Bonjour,
Si le PPR passe en enquête publique c'est le moment de signaler ce proplème. Il sera alors surement possible d'en faire référence dans le PPR et d'indiquer que la création ou la restauration d'une ripisylve fonctionnelle ne doit pas entrer dans le cas de ces boisements.
Il faut préparer une lettre explicative pour l'enquête publique, et aller voir le commissaire enquêteur directement, lors des permaneces, pour plus "d'effets".

Francois-xavie… (non vérifié)

mer 18/06/2008 - 10:51

Bonjour,
merci de la réponse et on déjà prévu d'envoyer un courrier, mais je suis preneur d'autres alternatives dans le cas ou la remarque n'est pas retenue.

xavier (non vérifié)

mer 18/06/2008 - 11:47

Bonjour,

Une autre alternative consisterait en une simulation hydraulique des écoulements avec une ripisylve reconstituée afin d'évaluer son incidence sur l'écoulement des eaux et l'inodabilité du site. Nous avons réalisé ce type d'étude lors de la mise en oeuvre de blocs dans une portion anciennement recalibrée du Lignon du Forez pour créer une diversité d'écoulement et d'habitats (dont les photos sont dispo sur la photothèque du site... pub...) et du coup, nous avons pu réaliser ces travaux.

A +

Xavier

Mireille Boyer (non vérifié)

mer 18/06/2008 - 14:39

Si c'est désespéré, les arbres poussent aussi tous seuls si on leur laisse la liberté de le faire et si les berges ne font pas 2 mètres de haut.

Je suppose que le PPRR n'impose pas la suppression de la végétation autochtone, quand même ?

Francois-xavie… (non vérifié)

mer 18/06/2008 - 16:10

Je viens d'en discuter avec l'ONEMA et ils ont la même réflexion, les arbres poussant naturellement en bord de rivière c'est abérant d'empêcher leurs plantations, d'autant qu'au niveau PPR je pense que la ripisylve est un bon frein hydraulique en zone rural ou il n'y a pas d'enjeux et que les services de l'état devrait faire attention aux permis de construire en Zone rouge (car ils nous ont fait le coup il n'y a pas 6 mois sur le PPR qui ai appliqué par anticipation depuis 2 ans).
merci de vos participations