Plan de gestion de ruisseaux

Anonyme (non vérifié)

ven 17/04/2009 - 09:46

Bonjour à tous,
Je suis à la recherche de méthode d'inventaire - diagnostic - objectifs de gestion - travaux pour les très petits cours d'eau (à ne pas confondre avec les fossés, même si parfois ...)
Avez vous de la biblio / avez vous réfléchi / avez vous mis en oeuvre un plan de gestion sur des ruisseaux ou très petits cours d'eau / avez vous connaissance d'une structure qui se serait lancée là dedans ?
Merci d'avance !

Pierre Marey (non vérifié)

mar 21/04/2009 - 18:41

Bonjour,

dans le cadre du contrat de rivière Azergues, nous élaborons des plans de gestion des berges et de la ripisylve sur certains ruisseaux. La méthodologie est basée sur ce qui se fait habituellement (cf guides de l'Agence de l'Eau) mais un peu simplifiée et adaptée au contexte local.

Pour plus d'info 06 82 50 27 83

Pierre Marey

mathias (non vérifié)

mer 22/04/2009 - 14:10

Bonjour,

difficile d'avoir une méthode toute faite et une biblio unique sur le domaine. Dans notre structure, je fais les inventaires, diag et plan de gestion en interne.

Pour les inventaires je parcours d’abord tout le linéaire de mes cours d’eau en fonction des cartes IGN et visualise aussi les petits affluents et zones humides non marqués (en sortant pendant ou après la pluie pour les ru temporaires). Ensuite je prends contact avec tous les maires et anciens du village pour valider ou élargir cela. Sachant que je fais ceci pour des problématiques ciblées autour des zones humides et recherche de sources pour les problèmes quantitatifs.

Pour les diag je prends des notes sur la qualité physique (beaucoup de doc existants, prendre en compte : lit majeur, lit mineur, berges, ripisylve…), la qualité chimique (points et type de rejets, observation visuelle des impacts) et sur la qualité biologique (observation visuelle, recherche de point caractéristique pour inventaire futur). On peut avoir tous les outils possibles pour faire un diag plus ou moins complet. A chacun ses objectifs et ses moyens d’actions.

Pour le plan d’actions, il est fonction du diag et en ce qui me concerne les problématiques que je rencontre sont liées aux travaux d’hydraulique agricole et viticole, aux problèmes d’assecs (étangs, prélèvements, sources comblées), à la méconnaissance et dégradation des zones humides, à la mauvaise gestion des berges et de la ripisylve (piétinement par animaux d’élevage, mauvais entretien, espèces inadaptées…) . Après avoir classé chaque perturbation (type d’impact et intensité) je mets des priorités d’actions et essaie de faire quelque chose avec les particuliers .

Pour les travaux nous avons une équipe avec qui nous faisons beaucoup en interne. Nous sommes limité par la taille des arbres et faisons appel aux riverains ou agriculteurs locaux dans certains cas .

Voilà pour la démarche succincte. Après pour les outils et approches de terrain vous pouvez aussi me contacter.

Cordialement

Mathias
03 25 27 69 70

Alice HEILLES (non vérifié)

mer 22/04/2009 - 16:42

Merci beaucoup pour ces premiers retours d'expérience.
Je vais prendre contact avec vous pour en savoir un peu plus : je prépare ma liste de questions ...

A. PROST (non vérifié)

mar 05/05/2009 - 09:49

Salut Alice,

Nous avons fait l'année dernière le diagnostic d'un très petit cours d'eau (alimentation source + ruissellement +nappe- de 1 à 5 m de largeur - peu de pente). Au delà de la méthode de diag de la ripisylve, nous avions cherché un ensemble de méthodes qui nous permettrait d'avoir un diagnostic écologique plus fin de l'état du milieu et des indicateurs les plus appropriés compte tenu de nos faibles moyens et de ses caractéristiques.

La stagiaire qui a bossé sur le sujet a recueilli pas mal de biblio (elle a même fait un rapport biblio!). Je me tiens à ta dispo pour en parler et tu peux passer au syndicat pour nous emprunter les docs.
A+
Alice

Alice Heilles (non vérifié)

lun 20/07/2009 - 16:22

Bonjour Elisabeth,
C'est aussi ce que je m'étais dit : c'est un sujet à la mode, je vais avoir plein de réponses, l'Agence de l'Eau, le CEMAGREF, ... vont se bousculer pour venir voir ce qu'on fait ...
... et pas du tout : j'ai l'impression que tout ça reste très théorique, beaucoup de "il faut, y'a qu'à", mais pour nous aider concrètement, il n'y a plus grand monde ...

Pour notre étude, nous avons cherché et monté une méthodo par nos propres moyens, en nous inspirant notamment des expériences des autres (cf. contributions ci-dessus); le diagnostic reste à affiner et à valider sur des exemples concrets.

GALLIEN (non vérifié)

mer 15/07/2009 - 21:39

Le rapport de stage de C.SAVOYAT sur le ruisseau dit "de l'Enfer-St Savin" il y a qq années au SMABBourbre appliquait des théories enseignées à l'IUT IMACOF ; cela m'avait semblé efficace en matière de sectorisation morphologique du cours d'eau ; si tu as l'occasion de passer par la Tour du Pin la consulter, je pense que tu seras bien accueillie.
Mai tu auras sans doute déjà trouvé tout ça... et depuis la réflexion sur les masses d'eau et la définition du chevelu a surement apporté du neuf