La fin de la gestion intégrée des cours d'eau ?

Anonyme (non vérifié)

lun 04/05/2015 - 11:08

Le principe de la gestion intégrée des cours d'eau a-t-il vécu ?

Les années 1990 et 2000 ont vu l'émergence et le développement de programmes de reconquête des cours d'eau qui ont été délaissés pendant des décennies , ou en tout cas pas gérés en tant que cours d'eau à part entière.
Les principes qui ont prévalus alors étaient l'approche globale, avec des thématiques négligées au préalable par les acteurs locaux, et à l'échelle des bassins versant. La gouvernance des bassin versant a connu son age d'or au sein des contrats de rivière avec pour certains des approches avant-gardistes et des initiatives innovantes, et des solidarités amont-aval, parfois aboutis dans la douleur à l'issue de débats houleux entre élus locaux et représentants locaux d'usagers.

Aujourd'hui, ces thématiques nouvelles sont entrées pour une large part dans le champs du réglementaire ou se trouvent à la croisées d'autres procédures de planification territoriale.
Ainsi, les orientations prises pour la gestion des cours d'eau et des bassins versant sont de moins en moins prises par les acteurs locaux mais de plus en plus imposées à une échelle supra-BV (UE, Etat, District hydrographique...). Les thématiques innovantes, désormais reconnues comme essentielles, font l'objet de contrats ou de plans propres qui ne se superposent que rarement avec les BV.

Prochainement, avec la GEMAPI, les communautés intercommunales (Métropoles, CU, CA, CC) apporteront leur lot d'orientation politiques et de modes de gestions propres à leur territoire qui là encore ne coïncident pas avec les BV.
Combien d'entre-elles accepteront de se soumettre durablement à un EPAGE ?

Fort de ces constats, je me demande si la gestion globale de l'eau à l'échelle des BV a encore de beaux jours devant elle, ou si nous devons anticiper ces évolutions en réfléchissant à de nouvelles approches qui ne seront plus celles promues par les contrats de rivière ?

Triviale attitude (non vérifié)

jeu 07/05/2015 - 11:00

La réponse est dans la question. A qui profite le crime...