Dévégétalisation d'atterrissement

Anonyme (non vérifié)

ven 30/03/2007 - 10:36

Bonjour,

Nous pratiquons la dévégétalisation des atterrissement formés par la Dordogne.
Notre méthode "d'entretien" s'effectue au moyen de bulldozer muni de peigne et à la pelle mécanique. Nous avons un comité technique composé des services d'état, du CSP et de l'EPTB Dordogne qui nous pousse à trouver d'autre solutions d'interventions. Je suis intéréssé par des retour d'expérience en la matière.

Salutations

devigne Aymeric (non vérifié)

ven 30/03/2007 - 12:48

UN BULLDOZER DANS LA RIVIERE!!!!!!
MALHEUREUX!!!!!!!!
A mon avis la solution de la coupe a blanc dans un premier temps me parait pas mal
A voir par la suite selon l'evolution de la rivière les travaux kil faudra mettre en place

Bon courage
Aymeric Devigne

BOYER (non vérifié)

mer 04/04/2007 - 15:58

La coupe à blanc ne répond pas, je pense, aux objectifs de gestion des atterissements. En général, il s'agit de saulaies et de populaies, si on les coupe, elles repousseront avec vigueur.

La solution la plus efficace que j'ai pu observée est l'essartement réalisé en Durance. Il s'agit d'une sorte de peigne adapté au godet d'un tractopelle, qui extrait chaque souche une par une. La solution est toutefois à déconseiller sur les bancs sableux (risque de compaction des sols).

L'énorme risque lié au divers labours et sous solage, etc. (tout travail du sol) est le semis et la multiplication des plantes invasives.

De plus, on le voit sur les bancs traités de cette manière, en décompactant le sol on favorise en fait le semis et la revégétalisation rapide des bancs.

J'ai des photos et des videos si cela vous intéresse.

Anonyme (non vérifié)

ven 01/03/2024 - 18:53

Bonjour,

Je me permets de relancer ce sujet.

Sur mon bassin, qui est très urbanisé et avec un très fort enjeu hydraulique, je réalise un entretien annuel des atterrissements qui se trouvent dans des zones où la section est très limitée. Le but est d'empêcher toute installation de ligneux, et l'entretien se limite à un débroussaillage annuel en septembre/octobre. Mes agents me font remonter qu'à chaque année, il y a très peu de ligneux, et du coup je me pose la question de la fréquence de l'entretien, qui est peut-être trop importante.

Ce qui est clair c'est que sans intervention, les atterrissements se végétaliseront à terme. Mais il me paraît plus simple d'entretenir régulièrement plutôt que d'attendre dix ans et de me retrouver obligé à réaliser des travaux plus lourds (abattages-évacuation-scarification...)

J'aimerais avoir des retours d'expérience, notamment en ce qui concerne la fréquence d'entretien. 

Niall DORAN,

Technicien rivière Ondaine-Lizeron

 

MB

mer 21/11/2018 - 09:57

En réponse à par Anonyme (non vérifié)

Bonjour Niall,

en traversée urbaine de l'Ariège, pour les mêmes raisons, nous faisons également un entretien annuel, qui limite l'installation des ligneux et donc présente un rapport coût / efficacité qui semble optimal.

En testant une fréquence moins rapprochée sur une partie des bancs, tu laisseras s'exprimer une plus grande palette de végétaux, mais tu prends aussi le risque de voir s'installer des ligneux, que vous devrez gérer ensuite. 

La fréquence d'entretien est conditionnée par l'objectif de gestion et par la dynamique fluviale du cours d'eau.

Bien cordialement.

 

Marie Berthelot

SYMAR Val d'Ariège

 

 

SMRD

lun 28/01/2019 - 16:06

Bonjour,

 

La DDT Drôme gestionnaire du DPF réalise ce type d'entretien, je vous conseil de les contacter...

 

Bonne journée,