Bonjour,
petite question concernant la baignade en rivière. De manière générale est-elle autorisée ou interdite ?
Si une plaquette touristique vante les mérites d'un "spot" sans que le site soit aménagé pour accueillir du public quelles sont les responsabilités des uns et des autres ? Cette question émane d'une demande par un journaliste qui souhaite une liste des sites de baignade en rivière sur un secteur.
J'avoue que je suis un peu perdue sur la question.
Merci d'avance pour votre point de vue.
Emilie
SIAE bassin de l'Eze
Salut,
Les sites de baignade "officiel" (suivi qualité des eaux notamment), sont disponibles sur le site Eaux de Baignade .
Je sais que suite à la directive baignade, il y une obligation d'effectuer un "profil de baignade". Ce profil de baignade doit permettre d’évaluer des causes de pollutions éventuelles des eaux de baignade. Il doit permettre la mise en place d’actions préventives à l’exposition des baigneurs aux pollutions par la mise en place d’actions permettant de réduire les risques.
Voilà ce dont je me rappelle du sujet. Concernant la proposition du journaliste, si les profils de baignade n'existent pas, je te conseille de ne pas faire la pub du "spot". Et puis, cela évitera l'arrivée de touriste.....
A+
Bonjour,
De manière générale, il n'y a (malheureusement?) pas d'interdiction concernant la baignade en rivière.
Pour compléter la liste officielle des sites suivis par l'ARS, la directive baignade définit les "eaux de baignade" comme les "toute partie des eaux de surface dans laquelle l'autorité compétente s'attend à ce qu'un grand nombre de personnes se baignent et dans laquelle elle n'a pas interdit ou déconseillé la baignade de façon permanente".
Concernant les sites non aménagés, ils sont par défaut placés sous la responsabilité du maire. Si cela s'avère judicieux, le maire peut soit interdire la biagnade (pour s'affranchir des problèmes...d'autant que certaines personnes n'hésitent pas à se baigner sour un rejet de STEP!), soit considérer le site comme une eau de baignade et demander à l'ARS d'effectuer le suivi sanitaire.
Pour répondre à la question initiale, je pense qu'il faut effectivement s'en tenir aux sites officiellement recencés et suivis sanitairement.